L’intervention chirurgicale qui consiste à la pose de prothèses mammaires, serait à ce jour la plus pratiquée en France. D’après les chiffres, 400.000 femmes ont déjà franchi le pas et la demande n’en est que plus importante. Certaines hésitent pourtant au vu des risques, malgré les progrès en anesthésie. C’est pourquoi il faut se poser les bonnes questions avant de se lancer.
En quoi consiste une augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire est avant tout un acte médical destiné à augmenter la poitrine grâce à l’implant de prothèses mammaires. Elle permet aussi dans certains cas de corriger une ptôse mammaire, faisant suite à une grossesse ou un amaigrissement. En cas de relâchement des seins, c’est-à-dire que le mamelon arrive en-dessous du sillon mammaire, le chirurgien peut procéder à une plastie mammaire.
Les implants utilisés sont en silicone ou en salin. Dans d’autres cas où l’augmentation souhaitée n’est pas importante (environ 1 bonnet), un lipomodelage peut suffire. Il s’agit de prélever de la graisse au niveau des autres parties du corps (cuisse, ventre…) et de les injecter dans les seins. Dans tous les cas, l’augmentation mammaire est une intervention qui s’adresse à toutes les femmes désirant avoir une silhouette harmonieuse.
Les différents types d’implants mammaires
Les implants en silicone sont les plus populaires et les plus utilisés car ils permettent d’obtenir un résultat naturel. Toutefois, c’est au moment de l’intervention qu’ils posent problème. L’incision pour pouvoir les poser étant plus grande, il sera nettement plus difficile de détecter une fuite du liquide par la suite.
Par ailleurs, les implants en solution saline, qu’on appelle aussi sérum physiologique, sont beaucoup plus fermes. Le résultat qu’ils offrent est donc moins naturel. Par contre, ils ne présentent pas de danger en cas de fuite. Etant introduits vides dans la poitrine, l’incision est également moins grande. C’est par la suite qu’ils sont remplis de la solution.
Déroulement de l’augmentation mammaire
Tout commence par une première consultation avec le chirurgien praticien. Dans un premier temps, il discute avec la patiente pour comprendre ses motivations et étudier sa morphologie. Il effectue ensuite un bilan préopératoire comprenant une échographie, une mammographie et un examen sanguin. Un entretien avec l’anesthésiste a également lieu car l’opération se fait sous anesthésie générale.
La pose d’une prothèse mammaire dure environ une heure. L’incision peut être faite au niveau du mamelon, à hauteur des aisselles ou sous les seins. L’implant en silicone est alors posé derrière la glande mammaire. Après l’opération, la patiente peut ressentir des douleurs, mais des antalgiques et des anti-inflammatoires sont prescrits. Il est également recommandé de ne pas faire de mouvements brusques et de faire un suivi régulier chez le médecin. Plus de détails sur http://www.augmentation-mammaire-lyon.com/
Les risques éventuels d’une augmentation mammaire
Il est important de bien s’informer auprès de son chirurgien avant de passer le cap. Comme toute intervention chirurgicale, les risques de complication sont toujours présents. Une fois les implants posés, les risques peuvent survenir très tôt ou même après plusieurs années.
On peut citer par exemple l’inflammation, le développement du tissu cicatriciel, des douleurs, un hématome, des éruptions cutanées, l’atrophie des tissus, et dans les cas les plus extrêmes, la rupture des implants. Des risques esthétiques sont également possibles comme l’asymétrie de la poitrine ou la formation de bosses.
Par ailleurs, l’allaitement pourrait être un problème. C’est surtout possible dans le cas où l’incision est faite au niveau du mamelon. En effet, il se peut que certains conduits d’allaitement soient sectionnés, ce qui risque de rendre la tâche difficile. Les femmes qui ont des implants mammaires ont trois fois plus de risques d’avoir des problèmes d’allaitement.